CHOUK, CHOUCAS chez les OISEAUX, épisode 1

Publié le 2 Novembre 2006

LE SAUVETAGE de Chouk, choucas chez les oiseaux.
 
Première semaine :
Un matin de printemps, Jérôme roule sur la nationale. Il stoppe assez brutalement car un oiseau gît au beau milieu de la route, vivant à première vue, mais mal en point.
Comme toujours, sa passion pour les oiseaux l'emporte, il recueille l'oiseau dans ses mains. La tête dodeline, "il va mourir" se dit-il.
Jérômel rentre chez lui et essaie de lui donner à boire, de force.
L'oiseau réagit, puis ouvre les yeux qui sont d'un bleu magnifique, "donc, se dit-il, il n'a que quelques semaines, deux, peut-être trois semaines, pas plus".
Premières vérifications à faire : l'ausculter, le peser, le mesurer ; bilan : 2 semaines et rien de cassé ; il meurt de faim tout simplement.
L'oiseau est un bébé choucas tombé du nid, il ne sait pas encore voler. Comment s'est-il retrouvé au milieu de la route ? A mon avis, il y a du chat là-dessous. Mais nous ne le saurons jamais.
Profitant de ses congés, Jérôme décide qu'il fera son possible pour le sauver.
Cherchant un mets qui plaise à l'oiseau, Jérôme avise les brioches quotidiennes de son petit déjeuner.
Le bruit du paquet de brioche fait réagir le choucas.
Comme il faut d'urgence que l'oiseau reprenne vie, peu importe les aliments pourvu qu'il mange. Ce n'est pas le moment de se demander si cela est bon pour l'oiseau.

Jérôme lui donne une toute petite miette mais le bec refuse de s'ouvrir.
Peut-être qu'en machouillant avant de lui donner ?
Non, rien à faire, il ne veut pas prendre.
Une mixture plus liquide dans une pipette, peut-être ?
Non, nouveau refus, le bec ne veut rien prendre.

Alors, aux grands maux, les grands remèdes.
Jérôme remachouille une bouchée de brioche et tout en mâchouillant, colle sa bouche sur le côté du petit bec, frotte et le tapote très doucement avec les lèvres et :   MIRACLE,
Chouk vient de tout avaler.

Pendant une semaine, Jérôme va le nourrir ainsi "de bouche à bec" avec toutes sortes de becquées de sa composition.

Tous les jours, Chouk est mesuré et pesé.
L'oiseau reprend des forces et commence à se déplacer, par petits sauts, laissant partout derrière lui des "splish", des "splash", des splosh".
Et oui, puisque ça rentre et que tout va bien, il faut aussi que ça ressorte pour que tout aille vraiment bien.

La résurrection est en bonne voie.

Et tant pis s'il y a un peu plus de ménage à faire.

(la suite de l'histoire de mon choucas, bientôt).
 

Rédigé par Aber Benniget

Publié dans #CHOUCAS

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A
Une suite, Anne, oui, c'est intéressant et dans un cadre agréable, alors, oui !   A bientôt ?
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